CARLUS83SURFCASTING

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DAURADE ROYAL


DAURADE ROYAL

 DAURADE ROYAL

 


 

Daurade royale : nom scientifique : Sparus aurata

Ordre : perciformes

Famille : sparidés

 

 

 

 

Éléments distinctifs :  Nous observons une bande dorée sur le front, entre les

yeux, et une tache à l'origine de la ligne latérale.

on dénombre néanmoins la présence de 4 à 6 fortes canines pointues à

l'avant de la mâchoire supérieure, et 4 rangées de molaires puissantes qui lui

servent à broyer les coquilles les plus rudes.

Maturité sexuelle : La dorade royale est hermaphrodite, c'est à dire qu'elle est

d'abord mâle durant les premières années de sa vie puis devient femelle à

l'age d'environ 3 ans.

 

 Sa reproduction  a lieu l'automne venue (Octobre) et se poursuivra jusqu'aux

portes de l'hivers (fin Décembre), on observe des périodes de regroupements

importants à la sortie des étangs littoraux à l'automne. Elle sort des étangs

quand le mauvais temps arrive pour frayer. Elle descend au fur et à mesure

vers l'Espagne le long des côtes pour trouver et se reproduire dans les eaux

plus chaude du sud et de l'est du bassin méditerranéen. Selon des conditions

climatique du moment la frai peut avoir jusqu'à un mois de retard.

 

La Daurade appartenant à la famille des sparidés, n'est pas un poisson

sédentaire ( quoique l'on ai observé des cas de sédentarité notamment dans

l'étang de Thau), elle se déplace généralement en banc de plusieurs

individus le long des côtes. Arrivant au printemps en bordure de côte, une

grande majorité de daurades rentrent dans les étangs littoraux pour y trouver

une alimentation beaucoup plus riche et plus varié, et d'autres restent en

bordure de côtes souvent dans les filières à moules qui constituent de

véritables garde-manger pour nos belles. Jeunes elles affectionnent les

estuaires et la lagune. Lorsqu'elles arrivent au printemps nos belles sont

maigres et de couleurs blanches et quand elles sortent des étangs, elles sont

plus noires et surtout beaucoup plus grasses pour affronter la période de fraie

et l'hiver. Selon les conditions climatiques, il se peut qu'elles soit en retard ou

en avance au printemps, de même que l'automne venue, si ce que nous

appelons l'été indien s'installe il n'est pas rare de les voir allonger leurs

séjours sur les bords de la grande bleue. en fait, il faut savoir que c'est la

température de l'eau qui commande l'arrivé et le départ du poisson.

 

En Languedoc lorsque la température des étangs baisse et devient inférieure

à celle de la mer (ce phénomène se produit très vite avec le vent du nord car

les étangs sont très peu profonds. La situation inverse est valable), elles

sautent et se concentre dans les zones riches en nourriture. Par exemple dans

l'Hérault, les nombreuses exploitations conchylicoles son un Eden pour les

dorades. Elles y restent pour se gaver jusqu'a ce que la température de l'eau

sonne le départ vers des lieux plus propices.

 

IDENTIFICATION

 

La daurade se caractérise par un corps haut et comprimé avec un profil frontal

élevé. Dotée d'une nageoire dorsale unique faite d'épines et de rayons mous

tout comme sa nageoire anale. Sa caudale est fourchue. Sa robe est

argentée, d'un gris bleu sur la partie supérieure des flancs et blanc jaunâtre

sur la partie inférieure. Sa nageoire caudale est bordée d'un liseré noir

 

          Maille : 20 cm pour la Méditerranée    

 

Les dorades sont des poissons côtiers des régions tempérées et tropicales

fréquentant les lagunes littorales et les estuaires. On la rencontre en

Méditerranée et jusqu'en Bretagne.

 

HABITAT

 

Elle vit sur des fonds entre 1 et 40 mètres. Elle affectionne la proximité des

fleuves, rivières et étangs comme le Rhône en Provence et en Camargue ou

l'étang de Thau. Sa densité est très importante près des parcs à coquillages

où elle fait parfois des ravages ainsi que sur les épaves recouvertes de

moules. Elles se nourrit également de vers et de crustacés.

 

I) Présentation

 

Tout d'abord, je tiens à souligner que les informations qui vont suivres ne font

en aucun cas parties d'une généralité et que bien évidemment il existe des

exceptions qui confirment la règle. Il est bien entendu naturel que les avis

divergent entre pêcheurs d'une même région et de régions différentes car on

ne pêche pas forcément de la même manière à Sète qu'à Marseille par

exemple, c'est la raison pour laquelle le dossier que je vous présente

 se base sur mon expérience personnelle.

.

 

A qui a t-on à faire ?

 

Le poisson que je vous pressente aujourd'hui, j'en parle souvent comme une

femme tant elle est belle, capricieuse, de caractère parfois déroutante, à

l'humeur changeante, difficile, un jour oui, un jour non, une combativité hors

norme, en entrain hors du commun mais aussi une certaine méfiance.

Méfiance que nous serons amenés à déjouer lors de nos parties de pêche

(nous verrons comment par la suite). Ce poisson dont la beauté n'a d'égal

que le surnom qu'on lui donne de part son rostre dorée, la belle aux sourcils

d'or et bien c'est la :

DAURADE ROYALE

 

Caractéristique générale et milieu naturel

 

Bien pêcher c'est comprendre :

     - Son comportement : Je le qualifierais de lunatique et d'irrégulier.

Cet état de fait, ce côté lunatique, elle le tient de son propre " caractère "

d'une part mais ce n'est pas la seule raison, en effet d'autres facteurs rentrent

en jeu et ont pour incidence de modifier son comportement parfois de façon

radicale te c'est ce comportement là qui nous fait croire en un poisson

lunatique et qui nous fait souvent arracher les cheveux de la tête. Certains

phénomènes peuvent être expliqués, d'autres laissent encore perplexe. Je

vais vous exposer quelques cas que vous avez peut-être rencontrer et tenter

d'y donner quelques explications.

 

 

 

1er cas : Le poisson est présent sur la zone un jour et le lendemain ou le

surlendemain plus rien :

cela arrive et même souvent, et c'est là qu'il faut observer, cela est souvent

dû à un changement de temps ou bien d'orientation de vent : le mistral

rafraîchit les eaux et fait beaucoup bouger le poisson, lequel va soit chercher

une couche d'eau plus profonde là ou les effets du mistral sont moindres, en

profondeur la T° de l'eaux  descend moins vite soit, dans notre région, le

poisson rentre dans les étangs littoraux, par fort mistral, le courant dévale à la

mer et le poisson sent les eaux plus chaudes des étangs et remonte les

canaux. De même que si le marin à souffler assez fort, on cherchera le

poisson en terre c'est à dire à la côte, c'est là quelle viendra fouiner pour se

nourrir.

 

Un autre facteur, lié à l'homme celui là, entre en jeu. Le poisson à été

déranger sur sa zone par des bateaux professionnels qui pêchent aux filets

tournants dans les zones portuaires et côtière où par des battues, si vous

arrivez sur une zone de pêche et qu'il y a de l'herbe sur l'eau et des muges

ventre à l'air, ça ne sert à rien d'insister, la matinée va être morose, le poisson

à été apeuré et s'est éparpillé.

 

2ème cas : Le poisson est présent, on le sait parce que le voisin en prend et

nous non :

Plusieurs raisons possibles, tout d'abord le matériel utilisé ainsi que le

montage utilisé (nous verrons ce cas dans la 2ème partie du dossier).

La façon de pêcher(peut-^être va-t-il les chercher plus loin que vous ? ça arrive

souvent quand on pêche à la côte).Troisième possibilité et de taille c'est

l'appât, il n'a pas le même que vous, il tape et vous rien m^me si vous avez

d'autres appâts que la dorade apprécie à l'ordinaire, là soit on s'écarte du

voisin, soit on peut rentrer à la maison. Voilà un des côtés lunatiques de la

dorade, elle mange de tout mais il peut arriver qu'un jour elle ne prend qu'un

certain type d'appâts.

Exemple d'un jour ou je suis tomber sur le poisson avec le sondeur sur un

tombant et j'avais beaucoup d'appâts, résultat, il me restait une dizaine de

crabes, j'ai pris 10 poissons et puis j'ai dû changer d'appât car je n'avais plus

de crabes et là plus rien, je lui est présenté tous les appâts possibles mais

elle n'en à pas voulu alors qu'à l'ordinaire ses appâts font parties de son

régime alimentaire, le poisson marquait toujours au sondeur mais je ne

pouvais rien faire.

Autre réflexion, adapter l'appâts à la taille du poisson, si le poisson qui tourne

fait 300 gr on ne lui présentera pas un crabe si petit soit-il, elle viendra peut-

être le prendre mais les manquer seront inévitables.

 

3ème cas : Le poisson n'est pas là, cela ne veut pas dire qu'il ne viendra pas.

En certain lieux de pêche, le poisson ne "résonne" vous comprendrez n'arrive

sur les lieux qu'à partir d'une certaine heure mors de la journée de pêche ou

bien n'arrive en ces lieux qu'avec un certain type de vent. On arrive à de

telles conclusions qu'a partir d'une observation assidue des parties de pêche.

A la belle saison, en été, lors de fortes chaleurs, le poisson ne se pêche

parfois qu'à la fraîcheur du petit matin et du soir mais aussi de façon

contradictoire avec l'affirmation citée ci-dessus, entre midi et 14 heures quand

le soleil est au zénith. Il faut pêcher quand le poisson est là, et le poisson est

là que quand certaine conditions sont réunies. Par exemple au tunnel, pour

les connaisseurs, en bateau, on tape rarement avant 9h. De même qu'au

mistral, pour ceux qui osent tenter l'aventure on observe bien plus de prises.

En plage, le poisson peut-être cantonner qu'à une certaine profondeur 8-10m

où 10-12m par exemple, si vous pêchez dans les fonds de 6m ou dans les

fonds de 15m vous ne prendrez rien. N'hésitez pas à changer de lieux si vous

êtes en bateau, à la mer où bien en étang car si le poisson est présent, on le

voit assez rapidement, La DAURADE, il faut la traquer.

 

 

 

- La nature du milieu naturel dans lequel on pêche (nature des fonds)

 

Tout d'abord, on ne pêchera pas de la même manière et peut-être avec le

même appât si l'on pêche sur un fond de sable, de roche ou dans l'herbil

(algues), nous le verrons dans la 2ème partie du dossier.

D'autres part, ce poisson comme tout autre poisson aime à se trouver sur des

fonds "accidentés" de ce fait, en mer cherche les cassures, les tombants

(endroit qui passe brutalement de 6m à 9m par exemple), chercher les zones

sablo-rocheuses où bien les zones connues comme poissonneuse car il

existe un garde-manger à leur porté (filière de moules en mer).

Dans les étangs, cherchez ce que l'on appelle chez nous les tocs

(ensablement, le fond remonte nettement sur quelque mètre puis redescend,

si le poisson n'est pas présent, cherchez les bancs au milieu des herbils, où

bien les parcs ostréicoles. Il faut savoir reconnaître la nature du fond (dur,

mou, coquillage, sable, herbe)

 

- C'est aussi analyser les résultats positifs où négatifs d'une partie de pêche :

En fonction de divers facteurs qui peuvent rentrer en compte

(vent/courant/état de la mer/appâts) Cherchez à comprendre toujours le

pourquoi du comment tout comme pour les réussites, l'échec permet de

progresser s'il est analyser à la loupe. A force d'observations et ensuite

d'analyses pertinentes vous verrez, vous parviendrez à arriver à des

conclusions qui vous aideront à progresser. Beaucoup de choses de

recoupent.

 


Dans la partie qui va suivre, nous allons essayer de voir ensemble le matériel à utiliser pour la pêche de la DAURADE du bord et en bateau ;(pour le surf casting, je laisse le soin à une personne plus qualifié que moi de vous faire un topo sur le matériel et les montages à utilisés si cela intéresse quelqu’un).


Comme pour la partie précédente, les avis divergent parfois sur le matériel à utiliser c’est la raison pour laquelle ce que je vais vous dire n’est pas une généralité mais un conseil que je vous donne , de part mon expérience pour mieux pêcher nous dirons…

- ce qu’il faut se rappeler c’est que nous avons à faire à un poisson méfiant, de ce fait, il va nous falloir déjouer cette méfiance et pour y parvenir cela passe par le matériel (et le montage) que l’on va utiliser.

- a) les cannes


(anneau titanium doré carbone)


- -du bord : une canne de 3.60m suffit pour la pêche de la dorade dans les canaux mais pas moins de 3.60m.

- pour une pêche d’un ouvrage tel les digues je conseillerais de choisir une canne de 3.90m minimum(style canne à carpe), voire une canne de surf léger en 4.20m car il faut parfois atteindre certaines distances pour toucher le poisson, j’en ai déjà eu la preuve.

Nous avons à notre disposition de nos jours, dans le domaine de la pêche, des matériaux issus pour la plupart de l’aérospatiale qui ont révolutionnés notre loisir préféré en terme d’efficacité,de souplesse,de légèreté,de puissance de glisse et de corrosion , je pense bien sur au carbone, au titane (titanium), au silicium etc.… je pense qu’il ne faut pas s’en priver, ses technologies sont un plus pour nous pêcheurs et je pense qu’il faut y mettre le prix.

Pour la plupart d’entre nous, nous choisirons une canne d’action semi-parabolique (2/3 de la canne travaille) d’une action pouvant supporter jusqu'à 200 gr (6lbs).

 


Dans les ce cas, on choisira des anneaux de nouvelles technologies, en SIC ou en TITANE, ils sont plus cher mais bien plus résistants à la corrosion et assure une glisse parfaite (éviter les anneaux en céramique)


(anneaux sic)


Pour les cannes, demandé conseil à votre revendeur, car il existe plusieurs sortent de carbone qui vont faire varier le prix de façon importante. Tout dépend de la façon dont la canne à été travaillée. De plus, comme tout produit marketing on paie la marque.

Les composites de carbone (à éviter), les carbones simple spire, les carbones à spire croisés, les carbones haut module etc…..


b) les moulinets


Je ne rentrerais pas dans les détails, mais je dirais simplement qu’à l’identique des cannes, on utilisera les nouvelles technologies ; les moulinets aujourd’hui sont de véritables bijoux de précision.

Capacité de 200/250m en 35/100è

Frein micrométrique avant, débrayable etc…

Ratio élevé 0.90 et + au tour de manivelle

Anti-retour infini

Optionnel : 2 bobines çà sert toujours

Il faut trouver le compromis entre robustesse, fiabilité et poids qui est très important car le moulinet joint à la canne doit former un ensemble homogène( sur une canne que l’on acquiert pour un critère de légèreté par exemple (300 gr pour certaines cannes en carbone) on ne va pas adapter un moulinet de 800 gr sinon surpoids et perte de l’équilibre et de l’homogénéité de l’ensemble, il faut trouver le bon compromis.

 

 

 

 

 

 

c) le fil

 


En corps de ligne :

On choisira un monofilament de qualité, au maximum 35/100è, on peut descendre en dessous de nos jours, car les monofilaments nouvelle génération sont vraiment de qualité et affiche des résistances accrues . Mais attention, les résistances affichées sont parfois trompeuses et fausses, une enquête est en cours pour démontrer les capacités réelles des fils.

Pour ne pas se tromper, vous pouvez choisir un monofilament au norme IGFA, sans rentrer dans les détails, c’est comme un label de qualité (AOC).

Le monofilament doit avoir un faible coefficient de mémoire (élasticité), une glisse parfaite (traitement de surface), un traitement anti-reflets. Vous savez, de toute façon, le fil c’est comme les femmes, il faut en essayer plusieurs avant de trouver la bonne Là aussi, pas de généralité, chaque pêcheur à son fil fétiche.

Il existe des monofilaments de très bonne qualité sur le marché et je ne vous apprendrez pas que la qualité çà se paie.

En ce qui concerne la couleur, rien de spécial à condition de ne pas tomber dans l’excès, éviter selon moi les couleurs fluo ( bien que j’ai déjà vu des fils spécial Daurade orange fluo ; pour une plus grande visibilité disent-ils !!!! quand on sait qu’on à a faire à un poisson méfiant et qu’on utilise un fil quasi-invisible en bas de ligne il y a de quoi rester perplexe devant de telles affirmations) donc pour moi, à éviter. Choisissez un fil teinter dans la masse ( vert/bleu/gris/blanc)

En bas de ligne :

On fera une nouvelle fois appel aux fils newtechs qui ont révolutionner le monde de la pêche je veux bien sur parler des fluorocarbones (ASARI  SEAGUAR  ASSO..ect....)

Ces fils ont la particularité, d’avoir un indice de réfraction proche de celui de l’eau ce qui les rends quasiment invisible dans l’eau .Si je me souvient bien, indice de réfraction de l’eau à 1.33 et indice des fluoros de bonne qualité s’approchant des 1.45.Attention aux fils dit fluoro de type coating qui ne sont pas toujours des fluorocarbones. Renseignez-vous bien, de toute façon c’est un fil que vous paierez très cher mais qui est devenue INDISPENSABLE.

Le bas de ligne aura un diamètre plus faible que le corps de ligne pour des raisons de finesse bien sur mais pour éviter de tout laisser au fond lorsque l’on s’accroche

D’autre part, respecter une cohérence entre le corps de ligne et le bas de ligne : si l’on a en corps de ligne un monofilament en 35/100è donné pour 10kg on ne vas pas mettre un monofilament en bas de ligne donné pour 12 kg même si c’est du 30/100è, vous comprendrez aisément pourquoi

 

 

 

d) la plombée

 

Elle va variée selon si on pêche du bord ou en bateau, selon le lieux et les conditions de pêche, elle va dépendre aussi du matériel utilisé, et parfois de la nature des fonds et de divers facteurs qui peuvent intervenir lors d’une partie de pêche.

Plomb olive exclusivement, parfois autres (voir par la suite dans la partie montage)

Dans las canaux, nous avons à faire au courant, beaucoup plus marqués qu’à la mer ( changement toutes les 6 heures si la météo est clémente), de ce fait nous utiliserons du 100 gr sur des forts courants et 80 gr sur des courants plus faibles, car il ne faut pas se leurrer, on pêche mieux en 80 gr, le plomb roule d’avantage dans les petits courants.

Du bord (digue), tout dépend de la qualité de la canne, on pourra balancer loin du 60grs pour une meilleure pêche car plus le montage est fin en soi meilleure sera la pêche.

Cependant, dans 80% des cas, du bord, nous avons des impératifs de distance. En effet, même si le poisson n’est pas très éloigné de la côte, vous verrez en calant plus large soit vous toucherez davantage de poissons, soit la taille du poisson sera supérieure. De ce fait, on utilisera du 80gr voire 100 gr dans certains cas pour atteindre des distances supérieures. Parfois du 120 grs pour les cannes de surf léger ; dans certains cas le gain de distance (le poisson se tenant au large), compensera le manque de finesse du montage.

En général, nous irons à la pêche avec au minimum trois cannes avec des capacités différentes, et on cherchera le poisson par exemple sur une canne pas très loin en 60 grs, une plus éloignée en 80/100 gr et une large en 100/120gr

Ensuite on adapte selon les résultats, mais comme l’on aura certainement mis un appât différent à chaque canne il faudra d’abord prendre le soin de vérifier que ce ne soit pas l’appât qui soit primordial plutôt que la distance (donc sur une canne de bord par exemple qui ne frappe pas, on mettra le même appât que la canne qui touche , si il n’y a pas de résultats c’est donc que c’est la distance qui joue)

Par vent de face, on mettra du plomb consistant 100 gr pour atteindre de bonne distance de pêche, de même que part fort courant.

Par vent arrière,(nord nord-ouest au tunnel), on pourra pêcher en 60gr car on atteint plus facilement les distances raisonnables

En bateau, on pêchera moins plombé que du bord, car il n’est pas primordial d’atteindre des distances importantes 60 grs semble un bon compromis parfois 80 gr lors de fort courant d’EST.

Dans les étangs littoraux, en bateau, on pourra descendre en grammage de plomb, car il y a très peu d’influence des courants, en règle générale 40-50grs mais parfois moins cela mais arrivé de descendre jusqu’à 20 grs et là il faut bien surveiller les cannes car ça part vite. Ces lieux étant dénué de courant, le poisson engame l’appât, et part du long mais si le montage est trop (lourd) le poisson à un moment ou un autre dans sa tirée va relâcher l’appât donc petit plomb.

 

 

Petit conseil :

Pour éviter les loupés fréquent sur les rushs des Daurades, je vous conseille d’élaborer 1.50m environ au dessus du plomb un arrêt coulissant.

De ce fait quand la Daurade engame l’appât et part avec votre fil d’un coup, l’arrêt va venir buté dans le plomb, la Daurade dans son rush va être stopper dans sa progression par cette nette résistance et se ferre parfois toute seule ( a essayer lorsque les Daurades prennent du long)

Sur les fonds d’algues, (étangs littoraux), car le poisson ne se cantonne parfois que dans ces fonds on utilisera un petit plomb pour rabaler moins d’herbe mais on utilisera aussi un montage différent que nous verrons un peu plus tard.

On peut utiliser du sucre pour servir de plombée, dans sa descente celui-ci fond et l’appât se pose délicatement sur l’herbil( çà marche très bien, je l’ai essayer mais je ne pratique pas car il faut beaucoup de sucre).Dans le même registre on a le fil soluble

 

.

 

 

 

E) l'hameçons

 


(hampe courte, large, palette ,renversé ,pointe rentrante, fort de fer)

L’hameçon utilisé va dépendre bien sur ET surtout de la taille du poisson, de l’appât utilisé

Pour la Daurade, on va dire de 300 gr à 4kg et plus, on va utiliser des hameçons allant du n°6 AU n° 1.(ASARI  BAD BASS  SASAME  GAMAKATSU.....)

N°6 pour du poisson de 300gr

N°4 pour du poisson de 500gr

N°2 pour des poisson de 800 grs à 1.5kg

N° 1 et plus pour le poisson de 2 kg et plus.

Ces chiffres sont en fait des estimations approximatives ( rien de formel)que j’ai élaborés pour aider les néophytes en la matière. Il faut adapter la taille de l’hameçon à celle du poisson. On peut-être amener à changer la taille de l’hameçon plusieurs fois lors d’une partie de pêche, si le poisson est mélangé « on le verra lorsqu’on décrochera ou lorsque l’on manquera beaucoup de poisson »

De même, il faut surveiller la pointe de l’hameçon souvent quand on prend du poisson car la Daurade avec sa gueule pavée peut dépointé celui-ci y compris sur un seul ferrage et là, si on ne change pas d’hameçon peut s’en suivre des décrochés et des loupés à la pelle. CHANGER L’HAMECON SOUVENT LORS DES PRISES

Pour la pêche à la DAURADE, on utilise en règle générale des hameçons à pointe rentrante, certains préfère les pointes droites pour des raisons personnelles. Chaque pêcheur à sa marque et son type d’hameçons. Il n’y a pas de généralités mais il y en à bien sur qui sont bien meilleurs que d’autres ( et souvent plus cher), mais comme je le dit souvent, quand on veut de la qualité, on y met le prix et la qualité sa paie toujours.(pour des conseils sur les bons fils,hameçons du marché etc…venez le soir sur le chat de LANGUEDOCSURFCASTING.

En règle générale, on utilisera hampe courte, pointe rentrante, grande ouverture, à palette et renversé(conseil sur le chat), ensuite Carbonne ou bronzé ou inox (bientôt interdit car les sucs des poissons n’arrivent pas à l’éliminer lors des décrochés d’où la mort du poisson) c’est un choix. Pour moi, les bronzés sont fragiles et la pointe se tord facilement ; l’inox est cassant et est nuisible au poisson, les bleues à truites sont très bons mais aussi très fragiles, il faut donc les changer très souvent, nous verrons dans la partie 3 dans quels cas les utilisés, le mieux semble le carbone( conseil sur le chat). On essaye toujours pas mal d’hameçons avant de trouver un correct et qui nous plaise. Certains, sont affûtés chimiquement ce qui leur confèrent un piquant hors normes(le prix aussi).

Il existe 2 types d’hameçons le fort de fer et le fin de fer( pour ceux qui l’ignore on va résumer en disant que c’est l’épaisseur de l’hameçon de la pointe à la palette. Sur du gros poissons, on utilisera uniquement du fort de fer pour des questions de solidité.

Pour du poissons portions et plus on utilisera un compromis entre le fort de fer et le fin de fer.

On utilisera le fin de fer, en relation avec des appâts fragiles où difficiles à aiguiller sur le fil.( vers de sable…).

 



 

 


24/03/2012
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